jeudi 29 octobre 2009

Trépied Vanguard ALTA pro 263AT



Depuis 3 mois, j'utilise le pied Vanguard alta pro 263AT, achat réalisé pour remplacer mon vieux trépied SILK datant d'une trentaine d'années mais toujours opérationnel malgré un jeu dans tous les mouvements ou articulations.
Faisant de la photo d'architecture principalement, j'ai choisi ce pied pour ses possibilités de déport de l'appareil grace à sa colonne centrale pouvant se mettre en position "girafe". Très pratique pour passer par dessus un garde corps et faire une prise de vue plongeante de l'étage inférieur.
La prise en main est très agréable, le poids du trépied augure une solidité nécessaire à une utilisation pro sans pour autant être lourd.
Les manipulations sont facile et bien pensées et sortir la colonne centrale pour la passer en position "girafe" est un jeu d'enfant. Le niveau à bulle du trépied vous donne une bonne indication du niveau du sol sur lequel vous vous posez, toutefois vouloir le mettre de niveau à ce stade est un jeu de patience puisqu'il faut régler le longueur de chaque pied !!! mieux vaut le faire avec la rotule. Dès la réception du trépied, j'ai gravé sur la dernière section, des repères à intervalles réguliers (10cm) afin de faciliter le réglage de la hauteur du pied, le réglage de la colonne centrale ne servant qu'à "fignoler" cette hauteur l'oeil dans le viseur.
Le sac de rangement est très pratique si ce n'est qu'un petit soufflet pour élargir l'entrée serait le bien venu.
Les sections se terminent par une boule caoutchouc qui peut être vissée pour laisser apparaitre une pointe métallique permettant de se planter dans les sols tendres. Le seul reproche que je ferais à ce pied concerne la dureté du caoutchouc, trop dur, qui glisse sur les sols lisses tels que pavé, parquet, sol plastique ...etc. Ce qui pour moi est important faisant beaucoup de photos sur ce genre de sols.
Pour l'instant, j'utilise toujours ma rotule SILK car je n'ai pas encore trouver un modèle de rotule convenant à mon besoin. Il semble que la rotule Vanguard PH-42 (vu au salon de la photo 2009) réponde à ce besoin.
Conclusion : ce pied est très polyvalent, robuste, facile d'utilisation et son prix adapté à toutes ses qualités.

mardi 27 octobre 2009

Les photographies de l'année au salon

une interview sur déclencheur.com du créateur du grand concours photo pro : les photographies de l'année. A écouter attentivement.


Les Photographies de l'Année

lundi 12 octobre 2009

la friche de la Fleuriais


Ce WE familial passé à Mortagne sur Sèvre en Vendée m'aura permis de découvrir la friche industrielle de la tannerie du Fleuriais. Fermée de puis plusieurs années, elle est le terrain de toutes les expressions humaines : récupération et système D, vandalisme, grafittis et tags, et surement bien d'autres insoupsonnés. Elle est aussi le royaume de la lumière dans tout ses états : tamisée et diffuse par les vitres sales, crue et intense par les bréches et ouvertures laissées sans portes ou fenêtres, absente ou presque dans les recoin qu'il n'est plus possible d'éclairer. Voilà pour les côtés poétiques. Le revers de la médaille est aussi dur à constater car ce site révèle une pollution intense et présente à chaque pas que vous faite et on imagine très bien l'impacte négatif qu'elle a pu avoir sur la sèvre le long de laquelle elle s'était installée. Bidons de produits dangereux y ont été laissés à l'abandon et le traitement qu'ils ont subi de la part des visiteurs peu scrupuleux n'a rien arrangé à cette négligence. Encore un exemple où les industriels laissent aux pouvoirs publiques le soin de nettoyer leur terrain de jeux. Cet endroit recelle aussi l'âme des centaines de personnes qui y ont travaillé, sans doute dans des conditions rudes et malsaines. Quelques habits dans les vestiaires massacrés en sont encore les témoins de cette présence. Bien sûr, pour le photographe d'architecture que je suis, ce genre d'endroit est précieux. Il est constitué d'un patchwork architectural multi-époques intéressant. L'abondon de ces lieux fait oublier leurs fonctions à l'avantage de l'unique forme et "l'estéthique". Le côté abstrait de ces formes envahit par la nature qui, malgré l'hostilité environnementale, reprend timidement ses droits est source d'inspiration et libère la composition au seul profit de l'esthétisme.